Souvenirs de Syrie, HOMS 2009
La guerre fait rage en Syrie . Depuis 2011, cette guerre a fait un demi million de morts et dévasté ce pays .
En 2009 nous étions en séjour au Liban (voir ce blog) et nous avons visité à deux reprises ce pays limitrophe qui nous était décrit comme magnifique.
Nous repensons souvent aux gens que nous y avons rencontrés, aux sites que nous avons visités. De temps en temps des reportages nous montrent la désolation dans lequel ce pays est maintenant 7 ans après nos visites.
Pourquoi, après des informations de plus en plus dramatiques, j’ai voulu rechercher mes photos qui dorment dans l’ordinateur ?
En me mémorisant ces moments passés en Syrie, je pense aussi aux amis libanais qui nous ont accompagnés là bas et qui vivent actuellement dans la hantise que leur pays subisse le même sort.
Septembre 2009
Pour cette deuxième excursion en Syrie (la première fera l’objet du billet suivant), nous avons passé la frontière au nord du Liban à quelques kilomètres de Tripoli.
Les formalités administratives ont été plus réduites (que précédemment sur l’autoroute Beyrouth-Damas) ; la file impressionnante des camions montre l’intérêt économique de cette route sur la côte méditerranéenne, qui relie le port de Tripoli aux grands ports de Syrie, Tartous et Lattaquié.
Tripoli nous avait semblé beaucoup moins calme que lors de notre séjour précédent au Liban, des militaires, des réfugiés, une rue pas rassurante.
Le Krak des Chevaliers
Le Guide bleu le classe avec 3 étoiles et décrit ce château vedette de Syrie comme un sommet de l’architecture militaire médiévale.
D’abord fortin musulman en 1031 pour une garnison kurde. Les francs et plus précisément les Hospitaliers, les chevaliers soldats, s’y installent en 1142. En 1291 la citadelle est devenu inutile et sombre dans l’oubli.
Pour les autorités mandataires françaises, le Krak des Chevaliers fut un symbole : celui d’une présence occidentale séculaire en Orient. Si bien que la République l’acheta en 1933 et le déclara monument français. Auparavant il a fallu le dégager des milliers de mêtres cubes de détritus accumulés pendant des siècles… Il a fallu reloger les quelques six cents habitants qui y avaient élu domicile. Réf : Guide bleu 1999.
A quelques kilomètres de la célèbre citadelle très touristique, un lieu de silence nous attire. Le monastère Saint Georges, de rite grec orthodoxe est calme ce midi et pourtant il rassemble régulièrement une foule de pélerins de toute la Syrie et du Liban .
Homs
Nous continuons notre route vers Homs, la troisième ville de Syrie, 607 000 habitants en 1999 (Guide Bleu) . La route est large et bien entretenue, avec peu de circulation.