Rencontres en Meuse
La semaine dernière nous étions en Meuse
Rencontre-souvenirs .
Nous sommes en 1940, ma mère est en vacances chez son cousin, le curé de Juvigny sur Loison, petit village à quelques kilomètres de la frontière belge. Mon père est au front à Montmédy pour observer si toute fois les allemands passaient par la Belgique pour envahir la France. Son lieu de casernement est Juvigny . Et c’est en allant chercher la clef de l’église qu’il rencontre la jeune fille du presbytère… Ils se marieront, ferons de nombreux enfants et vivront ensemble jusqu’à leur décès (maman il y a 3 semaines)…
Plus tard dans les années 50, je me souviens de ce village car j’y ai vécu des vacances à la découverte de la campagne, moi le citadin.
Nous venions voir ma grand mère au service de son cousin, le curé, j’y ai découvert les travaux de champs, les foins, les blés, les installations très modernes pour l’époque pour stocker le foin. Je me souviens également avoir construit sur un modèle de Rustica des tracteurs et charrettes en bois pour ramener à la ville ma découverte.
Je ne me souviens pas que ce village abritait les ruines d’une immense abbaye détruite à la révolution. Pourtant les seuls vestiges importants, 30 mètres d’un énorme mur d’enceinte crénelé, s’élevait de l’autre coté de la rue. Quand on a 10 ans les ruines ont sûrement peu d’importance.
Voir les liens suivants : sur les reliques de Ste Scholastique , sur Juvigny sur LoisonSouvenirs gastronomiques.
A trois kilomètres de Juvigny, distance que nous parcourions à pieds à travers bois, nous allions souvent à Louppy . C’était la fête, car l’amie qui nous invitait nous préparait des mets et les gâteaux inhabituels. Elle passait tous les hivers à Paris, elle devait connaître des recettes nouvelles. En plus à Louppy elle avait deux vaches, elle ne lésinait pas sur le la crème ! Je me souviens de difficultés digestives…avant d’aller assister aux vêpres…
Voir aussi les liens suivants : sur le château , sur Louppy
Rencontres d’aujourd’hui.
Johan et Véronique
Johan et Véronique tiennent l’unique gite du village. Ils ne sont pas originaires du village, mais qu’importe ; leur français un peu hésitant ne les empêche de dialoguer avec nous. Nous apprendrons qu’ils viennent de Belgique flamande. Ils ont quitté leurs activités belges, lui entrepreneur, elle sertisseuse, pour enrichir le tourisme dans cette région limitrophe. Johan, tailleur de pierres, restaure les maisons. Et Véronique s’occupe du gîte et du couvert puisqu’elle vient de suivre spécialement des cours de cuisine.
Les deux soirs passés à leur table ont été très enrichissants ; nous avons parlé économie, l’économie locale, l’agriculture fait vivre de moins de jeunes et ceux ci doivent d’expatrier à quelques kilomètres. Le cheval de bataille de Johan c’est le tourisme, il y a tant de maisons à restaurer et à réhabiliter en gite par exemple. Il a même proposer de faire de cette activité un chantier d’insertion, moyen de diminuer un peu le chômage des jeunes qui est important dans la région. Dans les autres sujets de discussions, pas de problème pour aborder la question Flandre-Wallonie avec ces flamands très ouverts. Pas de catastrophe, pour eux l’unité de leur pays sera préservée, grâce à la solidarité entre les deux régions. Ca fait du bien d’entendre cela dans l’ambiance chacun pour soi de notre Europe.
Madame et monsieur le Maire.
Pourquoi lorsque nous nous sommes arrêtés sur la place de l’église, ce couple est-il sorti de sa maison pour venir nous parler ?
Petit à petit, à l’aide de nombreuses anecdotes, nous avons revécu l’histoire de Louppy. Les histoires familiales de Mademoiselle G. cette fameuse amie qui nous invitait il y a près de 60 ans. Les histoires avec la noblesse du château qui maintenant surplombe le village et qui, il y a plusieurs décennies , dominait les villageois et même l’église. Les histoires de l’occupation allemande après 1940. Les histoires de ce maire qui depuis 1977 gère cette commune de 120 habitants. Nous avons eu la chance de visiter la mairie toute neuve depuis que l’école a été transférée à Juvigny.Tranquillement nous avons laissé monsieur le maire, il devait préparer le monument aux morts à une cérémonie organisée par l’association des anciens instituteurs victimes de la Guerre.
2 réflexions sur « Rencontres en Meuse »
Si ma memoire est bonne ils agit de melle gillet. Une personne q j conue petite
Monsieur,
d’abord , je vous prie de m’excuser pour mon français si mauvais. Je ne suis pas francophone .
ja’i eu une grand joie en voyant vos photos de Juvigny sur Loison. J’ai étè ici il y a longtemps, en pelerinage aux reliques de sainte Scholastique..je sais que tout le monde croyarait que ces « devotions » reste d’actualité mais , moi , qui soit du bout du monde (du Chili) , j’ai fait tout cette voyage pour le prier. Ce qui ce ocupaient du pelerinage. Monsieur Bernard et Madame Schenher m’ont hebergé et acccueillé trés cordialement.
Et , un peu des annes apres , j’ai ecrit un icône de sainte Scholastique et les avait fait parvenir. Jamais j’ai pu voir des photos de mon icone. J’ai savais que a eu une place sous l’autel « pour toujours » (ils me disent) mais il etait malade , je n’ai reçu plus de lettres depuis longtemps….
et , par vous! par cette blog, je viens de voir mon icone!!! lá . C’est un vraie cadeaux inatendu. Merci de cette photo.
Je a lu tout le histoire de vos péres. C’est trés beux ce que vous avez fait en suivant les traces de sosn historie qui est la votre, aussi.
Merci de nouveau.
Angela María.