Pontlevoy, musée dans la rue
Nous revenions de Chaumont sur Loire et son Festival international des jardins.
Pontlevoy, la découverte
Ne souhaitant pas passer par la Loire, nous nous sommes dirigés vers la Sologne. Les directions des célèbres châteaux, Cheverny, Chambord nous tentaient, mais il était tard et nous connaissons !
Une direction nous intriguait et nous avons fait « cap » sur « Pontlevoy ». Ça me disait quelque chose ! Pourtant quand nous traversons Pontlevoy par la route qui relie Montrichard à Blois, rien de particulier attire notre attention; c’est une petite ville avec sa Mairie et sa place, quelques hôtels, un collège majestueux et …une indication : » Abbaye » . Voir aussi sur Internet le site de la mairie .
Effectivement l’abbaye, au détour d’une rue s’imposent à nous, immense bâtiment de pierres blanches, style XVIII siècle .
Étonné d’un tel édifice dans ce gros village, nous nous dirigeons vers une porte d’où sortait une certaine animation qui rompt le calme de ce dimanche soir. Un jeune en blazer accueille des invités. Il nous informe que les visites sont terminées, ce soir.
Entre temps une invitée imaginant notre désarroi, interrompt le protocole d’accueil, se rend disponible pour nous présenter le lieu .
Nous apprenons que l’abbaye de Pontlevoy avait été fondée par des moines bénédictins en 1034 ; de cette période reste une superbe abbatiale.
L’imposant édifice date du XVIII, il a été collège, école militaire, centre de premiers secours américain en 14-18, centre d’apprentissage dédié aux transport routier. jusqu’en 1990. En 2001 ce domaine a été racheté par un américain pour accueillir des jeunes concitoyens en stage d’immersion en France . Ces jeunes bénéficient de l’accueil de familles de Pontlevoy .
D’ailleurs, les personnes qui se pressent devant nous, sont des membres des familles d’accueil qui se rendent au cocktail de bienvenue . Nous apprécions d’autant plus la gentillesse et la disponibilité de cette personne qui a tenu à nous renseigner sur le lieu.
Le musée dans la rue.
A la fin de notre rencontre, notre sympathique interlocutrice nous invite à poursuivre notre visite dans le village, surement son village. Elle nous recommande le musée de Ferdinand Desnos ; la curiosité nous pousse à parcourir les ruelles du bourg à la recherche de ce musée. Et c’est ainsi que nous découvrons des merveilles : le signe d’une vie culturelle intense et communicante à l’image de la « pontilevienne de la porte de l’Abbaye ».
Je vous invite à cette promenade.
Mais qui est Ferdinand Desnos ? Nous trouvons le fameux musée Desnos. Pas de salle …il est tout simplement dans la rue. Et comme tous les promeneurs, nous découvrons qui est Ferdinand Desnos .
Le talent de Ferdinand Desnos , le peintre, l’enfant de Pontlevoy semble ne pas s’être éteint si on en juge aux photos exposées sur les murs du bourg.
Continuons notre promenade
Merci à la « pontilevienne de la porte de l’Abbaye », sûrement une des 9 conseillères municipales, Christiane, Mylène, Sylvie, Isabelle, Marie Hélène, Sophie, Joelle, Palmira, Christine, qui nous a permis de découvrir sur les murs de son pays des richesses exceptionnelles.
One thought on “Pontlevoy, musée dans la rue”
C’est incroyable que j’y suis déjà passé et je n’ai rien vu. La prochaine fois, je m’arrête