Marcilhac, au bord du Celé, la boulangerie.
Nous remontons la vallée du Celé un affluent du Lot, entre ses falaises du causse du Quercy.
Dans ce village de 300 habitants, une abbaye cistercienne du 11ème siècle domine les maisons ressérées autour d’elle. Malheureusement cette abbaye prospère jusqu’au 14ème n’est plus que ruine.
Nous parcourons les vestiges et on se croirait a Cluny , des pieds de piliers monumentaux, des chapitaux ornées, certains encore visibles d’autres ont subi le temps et retournent à leur origine .
Une petite chapelle semble avoir été presevee pour accueillir les pèlerins de St Jacques de Compostelle.
Tout autour des ruines de l’abbaye des maisons se blôtissent, je ne suis pas sûr les constructeurs ont été chercher la pierre très loin !
Après cette balade dans l’imaginaire, nous allons tout doucement retrouver la vie sur les bords du Celé. D’abord le moulin à grain, toujours en activité puis à la boulangerie.
Nous faisons connaissance de la boulangère et du boulanger.
Ils sont là depuis 3 ans, ils viennent de la Somme. Ce sont leurs enfants qui les ont décidé à s’installer ici, dans cette région très agréable pour les vacances. Depuis les enfants sont repartis… et le boulanger et la boulangère sont restés et s’y plaisent bien . Mais espèrent retourner dans le Nord à la retraite bien gagnée « pour la pèche en étang ! ».
Ils nous expliquent qu’ils pensent être bien intégrés par les habitants de ce petit village . La boulangère à bord de son véhicule aménagé, fait sa tournée tous les matins dans les environs. Les gens apprécient beaucoup leur pain, ils ont des clients qui viennent de plusieurs kilomètres. Des parisiens achètent leur pain pour le ramener chez eux.
Pour rendre service, ils font aussi épicerie de dépannage. Aux beaux jours les visiteurs sont nombreux car la plage devant la boutique est très courue. La rivière le Cele est calme et très propice pour la baignade des enfants.
La discussion de va pas tarder , le boulanger doit se coucher pour être au fournil à 4h demain matin…
Nous repartons vers Cahors charmés par cette nouvelle rencontre avec « des gens heureux ».