Jean Zay
A Orléans il y a le lycée Jean Zay, un des lycées du centre ville d’Orléans, le lycée de filles pour les plus anciens. Amateur de livres sérieux, on avait bien été reçu par Catherine Martin-Zay ,la propriétaire de la plus ancienne librairie d’Orléans « Les Temps Modernes ». A la FAC les étudiants connaissaient Madame Hélène Mouchard-Zay, professeur de français, utilisatrice assidue du vélo partout en ville. Celle là même qui fut durant plusieurs mandats conseillère municipale. La fondatrice du CERCIL, le célèbre musée des camps de déportation des enfants juifs du Loiret, c’est également madame Mouchard-Zay.
Qui à Orléans connaissaient leur père Jean Zay,hormis les amis et les historiens ?
Heureusement après une longue période d’oubli , comme si le Loiret, département à l’histoire assez conservatrice, voulait perdre le souvenir de cette personnalité inhabituelle, pourtant d’origine locale, des expositions, des films ont été réalisé en France. Et les orléanais, progressivement, ont découvert la vie et l’œuvre de Jean Zay . Je ne me lancerai pas à faire un sondage parmi les chercheurs du CNRS d’Orléans sur ceux et celles qui savent que Jean Zay a été le créateur de leur institution unique au Monde… Et encore moins où, comment et pourquoi ce ministre du Front Populaire a été odieusement assassiné par la milice de Vichy en 1944.
La décision du Président de La République de le Panthéonisé a permis de le faire connaître à plus de monde. Depuis quelques jours, il faudrait être sourd ou aveugle pour l’ignorer.
Plus exceptionnel, il va être connu du Monde entier, var hier j’ai vu ces touristes qui visitent le Panthéon, »s’aventurent » dans la crypte et lisent les inscriptions toutes fraiches de Germaine Tillon, Geneviève De Gaulle-Anthonioz, de Pierre Brossolette et de Jean Zay, l’orléanais .