Une exposition du 9 janvier au 9 février 2025 « Le pays où le ciel est toujours bleu » à Orléans, rue des Grands Champs

« De limo terrae » : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant » Dans la Bible, Le Livre de la Genèse chapitre 2 …

C’est le titre que vient de donner André Guenoun à son exposition personnelle que l’on peut aller voir à Orléans.

André Guenoun

André Guenoun est né à Oran(Algérie) en 1949. Il rentre en France en 1962 et suit des études secondaires et supérieures à Paris (École des Beaux-arts jusqu’en 1976). Il voyage en Europe, aux États Unis, et en Afrique. Ensuite il s’installe dans le sud de la France en 1987 puis revient à Paris en 2007.

Aujourd’hui il vit et travaille dans le Loiret et expose régulièrement depuis les années 1980 des peintures figuratives jusqu’en 2000 sur toile puis passe à une forme plus abstraite à l’encre et sur papier.

A ma connaissance c’est la première fois que André Guenoun qui multiple les expositions dans toute la France surtout dans le midi, expose à Orléans. Le catalogue annonce le prix des différentes oeuvres. Merci au collectif du POCTB (le Pays où le ciel est toujours bleu) de nous faire découvrir cet artiste contemporain.

Des formes connues presque banales, celles des paysages, du corps que l’on peut apercevoir à travers un microscope ou un télescope qu’une technique originale transforme en image, peut être grâce à la poussière de terre qui a donné la vie… et ses couleurs.

L’artiste organise ses travaux avec méthode et réflexion, ajuste ses outils précisément, part de maquettes de taille réduite – dessins préparatoires, études de formes-, dilue des pigments, prépare les teintures sur des languettes de papier collées au mur de l’atelier, choisit les pinceaux qui conviennent pour le format du papier et trace au crayon les contours d’une forme préalablement décidées sur laquelle il va déposer les encres de couleurs choisies par affinités qui recouvriront la totalité de la surface. Le rouge, le jaune, le vert, le bleu ne seront plus purs, car s’additionne l’encre noire de Chine qui bouscule la perception première de ces couleurs. La palette s’assombrit puis s’éclaircit au fur et à mesure que l’encre sèche et se répand d’un bord à l’autre du papier. Le gras (encre de Chine) et le maigre (encres acryliques) se repoussent et effectuent alors un travail propre à l’intérieur de l’oeuvre qui jamais ne se laisse totalement dompter.

Extrait de la note de présentation de Florence Chevallier juin 2024

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