Cuba, bouillon de culture
Sea, sex, sun à Cuba… Pour cela atterrissez à Varadero, le paradis Cubain et profitez de la mer des Caraïbes et des Centres de Vacances immenses.
Si comme nous, lors de notre séjour début novembre (voir les précédents billets), vous voulez découvrir Cuba, les cubains et leur culture, partez de La Havane et visitez les villes et les 9 sites reconnus par l’UNESCO.
Nous avons été étonné par la culture et le patrimoine de cette petite île (1/6 de la superficie de la France). Nous avons découvert que Cuba est une nation ancienne forte d’une société plus avancée que les autres îles des Caraïbes.
Comment je m’explique cet exceptionnel foisonnement culturel.
Depuis plusieurs siècles les différentes élites ont aimé le beau et l’art en général. Pendant la période coloniale après Christophe Colomb, les productions de canne à sucre et de café par des milliers d’esclaves venus d’Afrique, ont procuré des fortunes considérables aux colons espagnols . Ces riches propriétaires ont construit un patrimoine exceptionnel.
La période post coloniale a été elle aussi propice au déferlement de « palais » gigantesques et richement décorés.
Littérature
au XIXème siècle, José Marti.
Dans toutes les villes que nous avons visitées, le buste de José Marti, figure.dans les parcs et les centre-villes.
José Marti né à La Havane en 1853, mort dans une bataille en 1895 est le héros national. Très jeune il conspirait contre les colons espagnols. En 1968 il doit s’exiler pendant de nombreuses années et durant cette période il est l’auteur de poèmes, d’articles et d’essais révolutionnaires.
Paul Estrade, professeur émérite de l’Université de Paris 8 est considéré comme le spécialiste français de José Marti. En 1970 Paul Estrade publie le livre : « José Marti 1853-1895 ou les fondements de la Démocratie en Amérique Latine ».
Paul Estrade a été le fondateur de l’asso France-Cuba . Nous avons eu la chance d’accompagner Paul Estrade et son épouse dans ce voyage à Cuba .
Nancy Morejón, amie de Paul Estrade est une poétesse héritière de José Marti, dans la lignée des José Maria de Herdia (1803-1839), Nicolas Guillèn (1902-1980) défend la culture cubaine et le métissage qui en fait sa richesse.
Nancy Morejon, pour nous faire comprendre l’importance de la poésie et de la littérature à Cuba, explique dans un excellent français, que depuis le début de la Révolution, l’éducation y a été privilégié, puisque l’on dit de Fidel Castro et ses compagnons ont fermé pendant un an les universités du pays pour que les étudiants et les professeurs aillent alphabétiser l’ensemble de la population.
L’éducation acquise pour tous a sûrement facilité la préservation du patrimoine sur le modèle des pays d’URSS, comme je l’ai vérifié lors de nos voyages en Roumanie, Pologne, Hongrie, Tchéquie et Russie. Certes on peut voir à La Havane des magnifiques villas coloniales en ruines, faute de moyens pour leurs propriétaires elles ne sont pas entretenues mais dans le centre ancien des programmes de rénovation sont en œuvre.
Je pense aussi que ce patrimoine important et célèbre procure une fierté aux cubains, devant les touristes du monde entier et ainsi un renforcement de leur unité. Il est donc important pour les gouvernants d’en faire une priorité.
La richesse coloniales et post coloniale a profité à tous les arts. Pour le visiteur la Révolution semble aussi avoir favorisé l’inspiration vu le nombre d’écrivains, de poètes, de peintres, de chorégraphes, de musiciens de notoriété mondiale . Malheureusement notre circuit ne s’arrêtait pas dans les musées puisque l’objectif de ce voyage organisé était de rencontrer les cubains mais partout des œuvres d’arts contemporains attirées notre regard.
Les arts contemporains
La voix
Cet extrait donné pour notre groupe LVG par des jeunes artistes professionnels lors d’une réception à l’ICAP de La Havane est tiré d’une opérette « Cécilia Valdes ».
Cécilia Valdès serait le premier roman cubain, écrit par une cubaine Cirilo Villaverde, publié en 1879.
La musique
A l’occasion de chaque réception, pendant tous les repas, un groupe de musiciens venait se produire ; la musique et la danse sont permanentes.
One thought on “Cuba, bouillon de culture”
C’est un pays et, surtout, des gens, que j’ai eu la grande joie de visiter il y a pas mal de temps, et dont je garde un souvenir ému. Merci d’en parler comme vous l’avez fait…