An 2000 à Moscou (1)
Nous poursuivons notre voyage en Russie . Après une nuit de train venant de ST Persbourg, nous arrivons à Moscou. Le taxi nous dépose à l’Hôtel Rossia à deux pas de la Place Rouge et du Kremlin.
Cet Hôtel avec ses 4000 chambres, ses 22 étages, était considéré comme le plus vaste du Monde. Au milieu de chaque étage, une personne dirige les femmes de chambre, accueille et renseigne les clients . Au rez de chaussée, le hall d’entrée est immense et impersonnel, il n’est pas facile d’avoir des renseignements touristiques et même d’appeler un taxi, pourtant je n’ai pas l’impression qu’il y ait foule.
Le lendemain notre guide nous informe qu’au temps de l’URSS, elle venait souvent là pour prendre en charge les groupes invités, surtout des jeunes de la banlieue parisienne…Elle nous a semblé regretter ce temps là !
La Place Rouge
« La place Rouge était vide
Devant moi marchait Nathalie
Il avait un joli nom, mon guide
Nathalie…
Gilbert Bécaud
Le mausolée de Lénine
Elle parlait en phrases sobres
De la révolution d’octobre
Je pensais déjà
Qu’après le tombeau de Lénine
On irait au café Pouchkine
Boire un chocolatGilbert Bécaud
Au centre de la place, le Mausolée de Lénine, bâtiment de marbre et de granit, est adossé au mur d’enceinte du Kremlin. Depuis 1924 repose là, la dépouille momifiée de Lénine. De chaque coté de ce tombeau un escalier mène à la tribune officielle bien connue des spectateurs des défilés du 1er mai. .
GOUM
De l’autre coté de la place, élevée entre 1888 et 1893 une impressionnante architecture devait accueillir 1000 magasins russes . Privatisé en 1993 l’établissement a vu s’y installer la plupart des grandes marques internationales. La vitrine des performances économiques soviétiques est devenue celle du capitalisme mondial, curieux !
Moment de repos…
A chaque retour de visite de la Capitale, nous passions par la Place Rouge pour accéder à l’Hôtel . Avant d’entrer sur la place nous avions pris l’habitude de nous arrêter dans une église. Des hauts parleurs installés à l’extérieur faisaient entendre des chants orthodoxes. Et je me souviens de l’atmosphère de ce lieu. L’encens, les champs, le calme des lieux, les luminaires , la liturgie des prêtres orthodoxes qui officient, la ferveur des fidèles, la jeunesse des choristes, nous impressionnent profondément. Cette ambiance nous ressourçait.
Le prochain article nous transportera au Kremlin.