Monsieur Max
C’est ainsi que les habitants de St Benoit sur Loire appelaient Max Jacob.
C’est aussi le titre de l’exposition temporaire qui se tient au Belvédère , le centre d’interprétation de Saint Benoit sur Loire .
Un après midi de mai à Saint Benoit sur Loire .
Nombreuses sont les visites j’ai pu faire à la basilique de Fleury à Saint Benoit sur Loire, le chef d’œuvre de l’architecture romane du Loiret …et du Val de Loire, patrimoine mondial. Des visites avec l’école dans les années 50, des visites avec les amis, des visites culturelles avec l’appareil photo pour détailler les beautés de cette architecture d’il y a 1000 ans, des visites cultuelles avec les veillées pascales si priantes grâce au chant grégorien du chœur des moines bénédictins… voir un article de 2009 sur ce blog.
Cet après midi j’ai découvert Max Jacob. Cet artiste, ami de Picasso, de Cocteau, d’Appolinaire et bien d’autres écrivains, peintres et poètes du début du XXième siècle, mort en déportation pendant le dernière guerre était toujours présenté comme la figure spirituelle de Saint Benoit sur Loire. De plus, juif, chrétien et même mystique, je n’en savais pas plus. Une visite guidée le dimanche 5 mai a été la révélation.
Celle ci a commencé par une présentation de l’expo temporaire installée au Belvédère, et a permis une approche de la personnalité de Max Jacob pendant sa retraite à St Benoit sur Loire à partir de 1936.
Plusieurs panneaux montrent que pendant son séjour 1936-1944, Max Jacob restait en contact avec les amis principalement de sa vie parisienne antérieure grâce à une importante correspondance (30000 lettres et billets) . Des témoignages et des photos prisent par ses amis, illustrent sa vie à Saint Benoit sur Loire.
Le chrétien, mystique
Né en 1876, d’une famille juive polonaise et bretonne, Max Jacob s’était converti au christianisme. Il a été baptisé à Paris en 1915, son parrain est Picasso.
1936-1944
Sur les pas de Max Jacob, en parcourant les rues de cette bourgade nous avons vu les lieux où le turbulent poète du Bateau Lavoir, tentait de retrouver la plénitude de sa foi chrétienne : l’ancien presbytère où il a été accueilli en premier lieu, puis l’ancien hôtel Robert, le château de Chevrières d’un ami chez lequel il déjeunait régulièrement et enfin la belle maison de la veuve du docteur Persillard, où il a été arrêté le 24 février 1944, il mourra à Drancy quelques jours avant d’être déporté comme plusieurs membres de sa famille.
On s’arrête également dans la chapelle de l’hospice (devenu mairie) où tous les matins il venait prier .
Les prochaines visites guidées se dérouleront le 4 aout et le 22 septembre 2024… Des visites très riches en révélation..
One thought on “Monsieur Max”
très bon reportage bravo Bernard !!
j’espère que tu vas bien
bonne fin de journée et bon dimanche
très amicalement
Christiane