Haïti, après la catastrophe des bonnes nouvelles
Dans un article récent du Monde, je lis que la FAO (organisation des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) en distribuant des houes, des machettes, des pioches a provoqué une véritable révolution.
« N’ayant jamais gagné assez d’argent pour s’acheter leurs outils de travail, pas plus que leurs parents ou aïeux, des paysans les empruntaient au grand propriétaire du coin, qui , en échange, par journée de prêt et par instrument, exigeait deux jours de travail sur leurs propres terres. Le propriétaire se garantissait ainsi une main d’oeuvre gratuite. Et l’ouvrier par manque de soins sur sa parcelle, ne parvenanit jamais qu’une récolte infime, lui interdisant le moindre investissement. »
Maintenant les paysans deviennent prestataire de service. Une distribution de simples outils, peut tout changer. Il fallait y penser.
One thought on “Haïti, après la catastrophe des bonnes nouvelles”
Le professeur YUNUS y a pensé (prix Nobel en 1987 je crois); l’avenure du micro crédit a opéré une révolution douce mais malheureusement silencieuse au Bengladesh qui a besoin de moins d’aide que beaucoup de pays dits « émergents » pour ne pas dire exploités par les plus fortunés. Comment les ONG peuvent ne pas y penser à CHAQUE fois qu’elles se trouvent en pareil situation?